Les élèves ont récupéré des emballages divers, et on cherché les moyens de suggérer efficacement l’apparence d’une caméra de vidéosurveillance. C’est parfois avec une grande économie de moyens que des silhouettes en carton peintes à la gouache, donnent l’impression d’un système électronique de contrôle sophistiqué. Les "caméras" sont alors des sculptures qui, conformément au cahier des charges de la vidéosurveillance, se veulent discrètes, à peine remarquées...et qui sont autant de regards sans identité ni transparence, sur notre vie quotidienne.
Trompe l’œil
Un collège sous une haute surveillance en carton
La sculpture se présente classiquement posée sur un socle, considérée comme un concentré d’intentions et de savoir faire artistique. Le projet "Trompe l’oeil" demande aux élèves d’apprendre à fabriquer avec des emballages en carton, une caméra de vidéosurveillance. Il existe dans l’espace public désormais une foule d’exemples et de modèles auxquels les élèves peuvent se référer. Cela fait, et parfois fort bien fait, les caméras seront collées en divers points de l’établissement, créant cette illusion d’une surveillance "Orwellienne" censée remplacer la surveillance humaine par des machines.
Production des élèves Arts Plastiques
samedi 15 janvier 2011 , par
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