EPI Identités et métissages, j’écris le voyage de mes parents

La classe de 4°6 se produit au Conservatoire de Châtillon

Production des élèves Français

vendredi 22 mars 2019 , par Hélène Sahagian

Autour de l’EPI « Identités et métissages », les élèves de 4°6 ont écrit en cours de français avec l’aide de Mme Guillois, le voyage réel ou fictif de leurs parents, grands-parents, arrière grands-parents… 13 d’entre eux ont mis en spectacle ces textes, avec l’aide des comédiens de la compagnie Corossol, le vendredi 15 mars, au Conservatoire de Châtillon. Voici quelques extraits de ces textes .

Le voyage de mes parents. Le premier voyage de mes parents a été compliqué. Ils habitaient tous les deux dans le même pays, qui se situe à Madagascar, mon pays d’origine, ce qui explique mon prénom et mon nom de famille. Tia
Charles Schreiber est mon arrière-grand père maternel. Il est né en 1908, alors sous l’Empire allemand. A la fin de la 1ère Guerre Mondiale, il devient pupille de la nation, car orphelin de guerre, ce qui signifie que l’Etat pourvoit à son éducation.Nathan
Le voyage de ma mère. Lors de sa première année en France, elle est partie quatre fois en Guadeloupe à cause du mal du pays, du manque de soleil, des fruits, de la plage… Anaïs
L’immigration de mon père en France, un destin !
L’émigration de mon père vers la France était une pure coïncidence. Il travaillait au Maroc, mais toujours à la recherche d’un emploi meilleur pour assurer une vie confortable à sa famille, il décide de publier son CV sur un site spécialisé… Rimaz
Sanandaj, Iran, 1982, une ville possédée par des âmes négatives, les bombes se faisaient de plus en plus nombreuses et montèrent en puissance en un rien de temps. (…) Impuissante face aux évènements qui se déroulaient, Gala décida de s’aventurer dans un nouvel univers.. La France était sa destination finale. Jina
Mon père avait quitté l’Algérie à l’âge de neuf ans avec sa tante afin d’étudier, il arriva en France sans savoir parler français. Yanis
Un départ pour une nouvelle vie. Voyez-vous cette montre-ci. Ce n’est pas n’importe laquelle, c’est celle de ma grand-mère, Manou C’est une chose à laquelle elle tenait, tient et tiendra toujours beaucoup car c’est un cadeau qu’elle a reçu de sa mère lors de son départ pour la capitale. Julie
L’histoire de ma grand-mère. Avril 1966, ma grand-mère arrive gare d’Austerlitz, elle a juste 20 ans . Manon
Mon arrière-grand père paternel a fait la seconde guerre mondiale en France. ... Il pleuvait, il faisait froid ; être sur le front était difficile. Ambre
La migration de mes grands-parents. Mes grands-parents n’eurent pas beaucoup de mal à s’intégrer, ma mère leur avait appris la langue et ma grand-mère, bonne cuisinière, apprit la cuisine française de façon autodidacte. Lucas
Je vais vous raconter l’histoire du périple qu’a vécu mon arrière-grand-père pour parvenir jusqu’en France. Mon arrière-grand-père Maxime est né en Russie, plus précisément dans la région du Caucase, dans la ville d’Otrada. Capucine

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