"La solitude du coureur de fond", film de Tony Richardson, tourné en 1962 d’après un roman de Alan Sillitoe, est un des grands films du cinéma britannique des années soixante. Mêlant un style novateur du "free cinema" à des qualités de prise de vue, de montage, de jeu des acteurs et de musique vraiment remarquables, ce film pose des questions au spectateur sur la notion de "happy end", ou sur ce que signifie la liberté, celle de devenir riche en faisant ce que les autres et la société nous dictent ou celle consistant à faire des choix personnels réfléchis et souverains, éventuellement critiques, en assumant les conséquences.

À partir de ce film, les classes ont eu à trouver elles-mêmes, une deuxième fois, leur propre(s) sujet(s), manière de fonder le travail sur une vraie réflexion et une appropriation par les élèves des paramètres de leur travail en s’appuyant sur une discussion partagée en classe.
Ces travaux répondent à des sujets aussi variés que :
. Deux sortes de liberté
. Peindre deux mondes
. Flash-back
. Une tête, deux visages
. Deux sens à la fois
. Liberté retenue par quelque chose
. Le shopping

La difficulté pour de nombreux élèves de traduire leur pensée du fait de leur fragilité technique en dessin est souvent compensée par un effort intéressant pour parvenir à frayer un passage au sens au sein des difficultés de représentation. Cela donne parfois des images justes, éclairantes, avec en transparence, les envies de liberté de l’adolescence, qui prennent des formes variées, sages, rebelles, en tout cas intelligentes.

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